Bangui - Le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Félix Moloua, a présidé, mardi 8 mai 2018 à Bangui, une réunion relative au Plan de Relèvement pour la Consolidation de la Paix en République Centrafricaine (RCPCA), en présence du représentant résident de la Banque Mondiale (BM), Robert Boujaoude.
L’objectif de cette réunion est de faire le point sur tous les projets financés sur le fonds de la Banque Mondiale dans le cadre du RCPCA, ledit fonds annoncé lors de la Table ronde de Bruxelles, en Belgique, en novembre 2016.
Le ministre Félix Moloua s’est réjoui de la contribution de la Banque Mondiale qui est passée de 500 000 000 de dollars américains, initialement prévue à Bruxelles, à 600 000 000 de dollars, soit 300 milliards de F. CFA.
« Aujourd’hui, ce qui est très important, c’est de régler les questions sécuritaires et le projet désarmement, démobilisation, réintégration et réinsertion (DDRR) est un projet que la Banque Mondiale a financé à hauteur de 30 millions de dollars américains », a indiqué Félix Moloua.
Le Représentant résident de la Banque Mondiale, Robert Boujaoude, a réaffirmé que depuis la table-ronde de Bruxelles, son institution financière s'est engagée avec le gouvernement centrafricain pour mettre en place des projets avec différents buts et objectifs.
« La Banque Mondiale a identifié quatre catégories de projets, notamment des projets sur la paix, des projets de stabilisation, de création d’emplois, des projets de développement et des projets de réforme », a précisé Robert Boujaoude.
Selon lui, tous les projets que son institution financière est en train de supporter, c’est dans le but de créer des emplois afin de détourner les citoyens des groupes armés dans l’intérêt de leur réintégration dans la communauté de base en vue de reconstruire le pays dans la paix.
Il convient de signaler que dans le sillage de cette réunion, le ministre Félix Moloua et le Représentant de la Banque Mondiale, Robert Boujaoude, ont signé une convention d’allocations de 13 milliards de FCFA pour soutenir le département de l’Education dans les trois composantes, à savoir, les infrastructures scolaires, la formation des professeurs sur des méthodes modernes de l’éducation et la réforme du système éducatif.