Par voie de déclaration, les comités de soutiens au Président Touadera, par le biais de leur Porte-parole Blaise Didacien Kossimatchi, s’opposent ce lundi 7 mai 2018 vertement à l’idée d’organisation des nouvelles journées ‘’ville morte’’ à Bangui. Il s’agit d’une réaction à l’annonce faite dans la matinée par le Groupe de travail de la société civile (GTSC) par la voix de son Porte-parole Paul Crescent Beninga.
« En effet, non satisfaits de l’échec de leur sinistre plan de déstabilisation de la République avec la tragédie qu’ils ont savamment orchestrée et mise en œuvre en la paroisse Notre Dame de Fatima et qui a occasionné de nombreux morts et blessés innocents, nos bourreaux, ceux qui se sont abreuvés et qui s’abreuvent encore du sang des Centrafricains, ont décidé de poursuivre leur œuvre macabre en appelant une fois de plus à une journée ville morte et concert de casseroles du mercredi 9 au vendredi 11 mai 2018 à Bangui », a rappelé Blaise Didacien Kossimatchi dans sa déclaration de riposte, avant de crier « Non, trop c’est trop ».
Comme à ses habitudes, Kossimatchi cite nommément à qui les Soutiens du chef de l’Etat ont affaire : « Gervais Lakosso, Beninga Crescent, Joseph Bendounga, Serge Bokassa, leur Ayotalla, Simplice Aurélien Zingas et leur Mohalla Abdou Karim Meckassoua avec la complicité de certains membres du gouvernement, conseillers à la Primature et à la Présidence de la République, des membres du cabinet de l’Assemblée nationale, désavoués par les Centrafricains dans leur scénario apocalyptique de prise de pouvoir par la force, se sont résolus définitivement à mettre à genou les institutions de la République en faisant appel à leur bras armé, Numery Djamous alias Force et ses djiadistes et terroristes du Km5, Abdoulaye Hissen, Nourredine Adam et leur sinistre Porte-parole Siddik Abdoulaye », mentionne-t-il.
A ceux-là, considérés par les Soutiens de Touadera comme étant les ennemis de la paix, le message ferme des Soutiens du chef de l’Etat est clair : « Nous prenons à témoin la communauté internationale face à ces manœuvres qui risquent de compromettre gravement le fragile équilibre acquis par beaucoup de sacrifices, et nous en appelons une fois de plus à ses auteurs de regarder la souffrance des Centrafricains et faire marche arrière dans cette logique du suicide collectif ».
Un appel à vigilance est lancé aux Centrafricains, afin de se lever comme un seul homme pour dire non à la manipulation et barrer la route à toute tentative de déstabilisation du pays.
A suivre…
Fred Krock