BANGUI —Une jeune femme de 21 ans a survécu à un viol collectif dans le 3e arrondissement de Bangui. Cette jeune femme a été violée dimanche 6 mai et s’inquiète de son statut sérologique et craint l’effet de la discrimination et de stigmatisation.
La violence sexuelle étant utilisée comme arme de guerre est considérée comme crime de guerre dans un contexte où le Parquet général de Bangui a ouvert une information judiciaire sur les crimes commis dans le pays et plus particulièrement à Bangui.
Selon les témoignages de la survivante, ses présumés bourreaux étaient perçus au début comme des personnes de bonne volonté venant la sauver dans les situations difficiles qui prévalaient dans le secteur.
Physiquement affaiblie, la survivante a déclaré que sa santé ne cesse de se dégrader suite à ce qu’elle a subi de la part des hommes armés dans le 3e arrondissement de Bangui. Au moment où nous mettons sous presse cette information, la survivante n’a pas encore reçu des soins et compte se rendre dans le centre de prise en charge ouverte par MSF à l’hôpital Communautaire de Bangui.
L’Art.87 du code pénal stipule que : ‘ « Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte, menace ou surprise, est qualifié de viol. Quiconque aura commis le crime de viol sera puni des travaux forcés à temps ».