Le besoin de couverture des opérations par rapport aux risques de change demeure important en zone CEMAC, selon un récent focus publié sur l'Afrique subsaharienne par la COFACE. S'appuyant sur l'évolution de l'indice de pression des changes dans la région (EMPI), l'institution conclut que la zone reste une poche de risque pour une éventuelle dévaluation de la monnaie locale qu'est le Franc CFA. « Les réserves ont commencé à se stabiliser, mais demeurent faibles et leur évolution pourrait retrouver une tendance baissière si le FMI ne parvient pas à conclure un accord avec la République du Congo et la Guinée Équatoriale. Le risque de dévaluation du franc CFA d’Afrique centrale n’est donc pas totalement à exclure », expliquent les analystes de la COFACE.
A l'issue de la conférence de fin 2016, qui s'était tenue à Yaoundé au Cameroun, les pays de la zone s'étaient engagés à prendre un ensemble de mesures visant à reconstituer les réserves de changes, et à soutenir ainsi la stabilité qui fait la particularité du Franc CFA.
Le Cameroun a été le premier pays à trouver un accord avec le Fonds Monétaire International, suivi du Gabon, de la République centrafricaine et du Tchad. Jusqu'à récemment, le Congo et la Guinée Equatoriale tardaient à se mettre sous-programme. Le premier semble avoir effectué une avancée en trouvant un accord-cadre vers un programme avec le FMI.
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