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© Autre presse par DR
Simplice-Mathieu Sarandji,Premier Ministre et vice-président du Comité national de lutte contre le VIH/Sida (CNLS). |
BANGUI -- Le Premier ministre centrafricain Simplice-Mathieu Sarandji a annoncé jeudi, de son retour de Khartoum, au Soudan, l'arrivée imminente dans la capitale centrafricaine Bangui de juges soudanais afin de faire toute la lumière sur le meurtre d'un diplomate de leur pays tué à Bangui par des policiers, a appris Xinhua d'une source proche de la Primature.
Dans une déclaration officielle publiée jeudi, M. Sarandji a signalé qu'il s'était rendu à Khartoum pour transmettre un message de condoléances de la part du président centrafricain Faustin-Archange Touadéra à l'attention de son homologue soudanais Omar el-Béchir. Il a en outre profité de son séjour au Soudan pour rencontrer la famille de la victime.
M. Sarandji, qui affirme avoir été bien reçu partout au Soudan, a indiqué que les autorités soudanaises privilégiaient les relations bilatérales et avaient demandé à la République centrafricaine d'oublier cet incident.
Le 4 mai dernier, un attaché militaire de l'ambassade du Soudan en Centrafrique, également garde du corps de l'ambassadeur à Bangui, a été tué à la résidence du Soudan par des éléments en patrouille de l'Office central de répression du banditisme (OCRB). Vu la gravité de l'incident, M. Touadéra s'est tout de suite rendu à l'ambassade du Soudan pour présenter des excuses à son homologue et au peuple soudanais, déplorant une "bavure policière".
A Bangui, la tension est vive depuis le 1er mai, le carnage de la paroisse Notre Dame de Fatima ayant fait une vingtaine de morts et plus de 40 blessés. Aussi, des rumeurs d'infiltration de chefs Séléka de la ville centrafricaine de Kaga Bandoro persistent.
De son côté, la police a renforcé et multiplié les patrouilles et les opérations.
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