BANGUI — A un jour de la journée nationale dédiée aux victimes des conflits, on peut retenir un seul slogan « que la justice soit rendue », position exprimée ce 10 mai lors de la rencontre des comités locaux de l’association dans le 6e arrondissement de Bangui.
L’organisation des victimes veut par cette prise de position s’opposer à toute idée de l’amnistie générale en faveur des auteurs présumés des crimes. Plusieurs organisations des victimes interpellent les nouvelles victimes de la récente crise à s’identifier pour réclamer justice.
Deux points sont importants et inscrits aux discussions pendant cette réflexion autour de la journée du 11 mai, « l’enregistrement des nouvelles victimes des derniers événements et la constitution des dossiers pour la procédure judiciaire. La collaboration avec la Cour Pénale Spéciation (CPS) est d’une importance capitale », a apprécié Valentin-Flavien Kossi, médiateur et coordonnateur de l’Association des Victimes du 6ème arrondissement.
Selon le médiateur et coordonnateur, « la persistance de la crise organisée par les groupes armés, constitue un moyen d’encourager l’impunité. Ces violences ne sont pas un blocage pour les victimes de crier haut et fort vérité et justice pour toutes les victimes », a-t-il dit.
Le nombre des victimes de la crise ne fait que s’accroitre avec les événements de la paroisse Notre Dame de Fatima ayant entraîné plusieurs morts et des blessés graves.