BANGUI — La paix doit être la première réponse aux exigences des victimes, position exprimée par le premier ministre Simplice Mathieu Sarandji ce matin à l’occasion de la commémoration de la journée des victimes à Bangui.
Conformément au Forum de Bangui, les Centrafricains se souviennent des victimes des différentes crises qu’a connues le pays. Occasion pour le chef du gouvernement Simplice Mathieu Sarandji sous pression suite à l’attaque contre la paroisse Notre Dame de Fatima de répondre aux victimes porteuses d’une vision de paix et de justice que seule la paix est la réponse à leur préoccupation. Il n’a pas dit de façon détaillée comment parvenir à la paix. « le thème de la journée nationale est « Vérité et justice pour toutes les victimes ».
Simplice Mathieu Sarandji, qualifie de devoir de mémoire l’action du gouvernement en faveur des victimes. «Nous avons le devoir de nous souvenir du drame que ceux ou celles qui ne sont plus parmi nous aujourd’hui ont vécu dans notre pays. Le geste que le chef de l’Etat vient de poser à travers ma modeste contribution interpelle chaque Centrafricain. Un pays ne peut s’émanciper que dans la paix. Nous, Centrafricains, avons le devoir de nous souvenir de ce qui s’est passé et de ceux qu’on appelle victimes» a-t-il dit au sortir de cette journée.
Oubliant la crise, passant à l’avenir en restant fidèle aux aspirations de la justice pour les victimes un match de football est joué ce matin sur le terrain de l’ANEB à Gobongo opposant les victimes aux jeunes de Gobongo. Une activité tendant à renforcer la foi de ces dernières en la justice de leur pays et plus particulièrement à la Cour Pénale Spéciale.
Sarandji a appelé les Centrafricains au plus Jamais ça ! «Le mot d’ordre que nous devons tenir c’est «plus jamais ça en République centrafricaine car ce pays fait partie du concert des nations». Il est aussi en droit et en devoir de se développer. Et pour qu’il y ait véritablement ce développement il faut qu’il y ait la paix afin de tendre aussi vers le bien-être du Centrafricain».
Bien que les Centrafricains commémorent le souvenir des victimes, le nombre de ces dernières ne cesse d’augmenter au quotidien du fait des violences perpétrées contre des personnes civiles en RCA par les groupes armés.