BOUAR – La formation des agents de santé sur les maladies de l’enfance a pris fin ce 12 Mai 2018 à la maison des jeunes de Fatima à Bouar. 35 professionnels de la santé y ont pris part afin de préparer une riposte aux maladies de l’enfance pour réduire le taux de mortalité infantile dont les maladies de l’enfance comme la Pneumonie, la diarrhée, la malnutrition et le paludisme.
Cette série de formation est organisée dans un contexte où les maladies de l’enfance sont en vogue et affecte plusieurs enfants, lorsque l’Unicef et le gouvernement ont signé il y’a deux jours un plan de travail y implique la santé des enfants.
Daniel Soua, Chef de section supervision du projet ‘’Prise en Charge des Cas de Maladie de l’Enfant au Niveau Communautaire (PEC-CI)’’, a relevé que le paludisme occupe 28% des cas, la pneumonie 17%, la diarrhée 14%, la malnutrition globale 6,6% et la malnutrition sévère 1,9%. C’est dans ce contexte que le gouvernement et les partenaires ont volé au secours des 6 préfectures de la RCA dont la Nana-Mambéré, à travers ce renforcement des capacités.
Trois séquences de formation ont été organisées depuis le vendredi 27 Avril au profit de huit personnels de l’équipe cadre de la préfecture sanitaire, dix infirmiers superviseurs et dix-sept agents communautaires retenus dans les sous-préfectures de Bouar et Baoro.
Selon Anne-Laurette Netin du ministère de la santé, « les résultats attendus après cette formation est que le taux de cette mortalité des enfants de moins de 5 ans soit réduit d’ici 2020. Sur 1000 naissances, on compte 179% cas de décès dont les causes sont basées sur les maladies identifiées et à cela s’ajoute la pauvreté et le non accès aux soins parce que parfois, un malade doit parcourir des kilomètres pour avoir accès au service sanitaire», a-t-elle expliqué.
La même source affirme que des stratégies seront mises place à travers les Agents de santé communautaire former pour apporter un soutien surplace à la population de chaque village retenu.
Ce projet d’un an est financé par l’Union Européenne en partenariat avec l’Unicef et le Ministère de la santé. Il est mise en œuvre par la Caritas dans la Nana-Mambéré.