Bangui - Le Ministre de la Santé et de la Population, Pierre Somsé, assisté de la Représentante de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), Marie-Constance Razaimanga, et du docteur Emmanuel Namkona, de l’Institut Pasteur, a animé, mardi 15 mai 2018 à Bangui, une conférence de presse sur la maladie à virus Ebola.
Le but de cette conférence de presse est de sensibiliser la population centrafricaine sur les mesures d’hygiène à prendre pour éviter la propagation du virus à ébola qui sévit déjà dans la province de l'Equateur, en République Démocratique du Congo.
Le Ministre Pierre Somsé a appelé ses compatriotes à être calmes, confiants et vigilants, expliquant que jusqu’au jour d’aujourd’hui, il n’y a pas de cas avéré du virus d’ébola en République Centrafricaine.
Sept grandes familles de rongeurs vivant dans le pays sont porteuses de ce virus et le risque de développer cette maladie subsiste à tout moment, a-t-il toutefois indiqué, ajoutant que, comme les autres virus, ébola à l’état normal ne donne pas de maladie, mais dans certaines circonstances, ce virus peut causer une épidémie.
Selon lui, le virus à ébola est très dangereux en ce sens qu’en l’espace de deux jours seulement, ce virus peut détruire tous les organes vitaux d’une personne et sur une grande échelle.
Le Docteur Emmanuel Namkona de l’Institut Pasteur a fait savoir que de tout temps, le ministère de la Santé, qui loge dans leur centre des structures de recherche, est toujours en état de veille épidémiologique.
Il a rassuré la population centrafricaine sur les mesures à prendre pour contrôler les passagers au niveau de l’aéroport Bangui M’Poko et sur la surveillance tout au long de l’Oubangui grâce à des équipes déployées dans huit sites déjà identifiés lors des précédentes alertes.
La Représentante de l’OMS, Marie-Constance Razaimanga a aussi donné des gages que les partenaires de la République Centrafricaine mettront les bouchées doubles pour l’aider à contenir cette maladie au niveau de la RDC grâce à une collaboration entre les deux systèmes de santé.
Etienne Vikoma/ACAP