Juridiction hybride composées de magistrats centrafricains et internationaux, elle sera chargée de juger les crimes les plus graves commis dans le pays ces dernières années, et est présentée comme l'arme absolue contre l'impunité qui génère les crises à répétition en RCA. Aujourd'hui, les magistrats et les officiers de police judiciaires sont en place, mais la cour n'a pas encore commencer son travail de fond. Mais il reste quelques obstacles et défis à surmonter.
Parmi ces défis, l'approbation par l'Assemblée nationale de la loi sur les procédures et règles que devra observer la cour.
Les magistrats sont déjà sur place, de même que le procureur international et le procureur adjoint, nous explique Lewis Mudge de Human Rights Watch. Donc « malgré le fait que cela prenne beaucoup de temps, la cour est là. Et nous, à Human Rights Watch, on reste optimistes sur le fait que dans un avenir proche, la Cour puisse commencer à travailler. »
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