Bangui — La Ligue Centrafricaine des Droits de l’Homme (LCDH) renforce depuis ce 22 mai les capacités des victimes des crises centrafricaines sur les instruments juridiques existant dans le pays.
Au moment où la justice se met en place suite aux différentes crises dans le pays, les associations des victimes affutent leurs armes afin de maitriser les différents instruments juridiques dans le pays et le rôle de la Cour Pénale Spéciale (CPS).
Le Secrétaire général de la Ligue Centrafricaine des Droits de l’Homme, Alain Kizigueret justifie l’importance de cette session, «les victimes ont besoin de la justice, pour aller devant la justice, il faut avoir les éléments. Les victimes doivent avoir les instruments juridiques, et plus d’information sur les éléments judiciaires pour se présenter à la Cour et porter plainte. Nous, au niveau de la Ligue Centrafricaine des Droits de l’Homme, nous souhaitons que justice soit faite en faveur de ces victimes qui attendent depuis longtemps que justice soit faite », a-t-il expliqué.
Une participante salue ce moment d’échange. «Cela va maintenant nous permettre de nous présenter devant la Cour Pénale Spéciale sans crainte ni peur pour réclamer la justice, et aussi ceci nous permet au moins de connaitre nos droits en tant que victimes », a telle souligné.
C’est pour la deuxième fois que la Ligue Centrafricaine des Droits de l’Homme en partenariat avec AVED organise une formation à l’endroit des victimes en Centrafrique dans le cadre du projet partenariat stratégique pour la justice en Centrafrique.