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La MINUSCA tente de surmonter les problèmes de mobilité pour mettre en œuvre son mandat

Publié le jeudi 24 mai 2018  |  MINUSCA
Vladimir
© Autre presse par DR
Vladimir Monteiro, porte-parole de la Minusca
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La mobilité de Bangui vers l’intérieur de la Centrafrique constitue l’un des principaux défis auxquels est confrontée la Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations Unies en Centrafrique (MINUSCA) dans la mise en œuvre de son mandat, à cause de l’état de la plupart des infrastructures routières. Lors de la conférence hebdomadaire de ce mercredi, la MINUSCA a fait le point sur l’impact de l’état des routes, des ponts et des ferryboats sur ses convois logistiques depuis la capitale vers ses 11 bureaux régionaux.

“Sur certains axes, cela ne pose pas de problème. La route nationale 1 permet de circuler sans difficulté. Mais dans ce veste pays qu’est la Centrafrique, ce n’est pas toujours le cas. L’état des routes ou des pistes, le manque de ponts affectent considérablement le travail de la Mission. La mobilité des casques bleus, essentielle pour pouvoir prévenir les attaques contre les civils, devient compliquée”, a indiqué Paulo O. Martins, du centre de soutien de la MINUSCA. La saison des pluies aggrave la situation, particulièrement dans la partie orientale. Selon les chiffres de la Mission, dans l’ouest de la Centrafrique, la différence entre un voyage en saison sêche et un voyage en saison de pluies est d’un voire deux jours. “Par contre, pour Bangassou, ville de l’est située à 700 km de la capitale, le voyage passe de sept jours en saison sêche à 14 jours pendant la saison des pluies. Birao, au nord-est, est tout simplement inaccessible pendant les pluies alors qu’il faut 13 jours pour y accéder en saison sêche”, selon la MINUSCA.

Pour faire face à ces difficultés logistiques, les compagnies de génie de la Force de la MINUSCA “travaillent régulièrement pour réhabiliter les routes et arranger les ponts pour permettre la mobilité” à l’est, au centre et à l’ouest du pays. “C’est un travail pour permettre à la MINUSCA mais aussi aux autorités et à la population centrafricaines de se déplacer”, a souligné ce responsable. Le fonctionnaire de la Mission a par ailleurs indiqué que le recours aux avions pour l’acheminement des équipements ne peut être une alternative vu la taille des pistes des aérodromes. “Dans ce cas, nous ne pouvons transporter que des quantités très limitées”, a-t-il ajouté.
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