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Centrafrique : Bertrand Arthur PIRI, le frère du Président Touadera pris en flagrant délit de faux et usage de faux

Publié le vendredi 25 mai 2018  |  Corbeau News
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© Autre presse par DR
Le ministre contrôleur-général du secteur parapublic, Bertrand-Arthur Piri au milieu.
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Comme disait Sénèque, « le faux, en ce monde, ne connait aucune limite s’il s’agit de frapper ». En Centrafrique, si le faux dispose d’un parapluie, il devient un criminel transfrontalier, un hors-la-loi hyper protégé avec un pouvoir sans limites de tout faire même au-delà du périmètre défini par la loi. Le parapluie, être frère, neveu au Chef de l’État ou du Premier ministre. C’est le cas de sieur Bertrand Arthur PIRI, frère du Président Faustin Archange Touadera, et ministre conseiller et contrôleur auprès du Premier ministre Simplice Mathieu Sarandji. Faiseur de rois, il vient de se faire lui-même un roi.



D’après une enquête réalisée par CNC, Bertrand Arthur PIRI, ministre-contrôleur des offices et Entreprises parapublics, vient de se faire nommer lui-même Directeur général par intérim de l’Agence centrafricaine pour la Formation professionnelle et l’Emploi (ACFPE) en remplacement de Pierre Douzima admis à la retraite. Certains voient sa chute à la tête de l’ACFPE comme l’œuvre de son frère président. Mais à y regarder de près, quelque chose cloche dans les oreilles.



Qui a nommé le ministre-contrôleur Bertrand Arthur PIRI comme directeur général de l’ACFPE ?



Alors que tout le personnel continue de s’interroger sur le parachutage technique de Bertrand Arthur PIRI à la tête de l’ACFPE, une équipe technique du ministère de l’Emploi vient de découvrir avec une grande stupéfaction que l’arrêté portant nomination de Monsieur Bertrand Arthur PIRI à ce poste est en fait un document fabriqué et signé par l’intéressé lui-même. Une autonomination.

D’après l’un des techniciens contactés par CNC, ni le chef de l’État, ni son patron direct le Premier ministre et ni le ministre en charge de l’emploi sont au courant de cette autonomination.

« Bertrand Arthur PIRI fait et usage de faux » a fait savoir un cadre du ministère de l’Emploi. « Il est notre contrôleur et maintenant Directeur général. C’est un parfait juge et partie ». Avance un employé de l’ACFPE sous couvert de strict anonymat.



Pourquoi Bertrand Arthur PIRI s’intéresse-t-il autant à l’ACFPE ?



En sa qualité de ministre, conseiller et contrôleur des offices et entreprises parapublics, le sieur Bertrand Arthur PIRI connait quelle société d’État ou office qui a plus du lait et du miel. Il a largement racketté en deux ans, plusieurs d’entre eux jusqu’au point que certains offices publics ont dernièrement appelé au secours les élus du peuple.

Pour un expert-comptable qui connait bien Bertrand Arthur PIRI, c’est le montant de la recette annuelle d’environ 1,5 milliard de F CFA de l’ACFPE issus des différentes cotisations salariales et patronales qui attire le mercantile du régime.

«Je connais Bertrand Arthur PIRI. Il veut faire de l’ACFPE son principal chantier de mines d’or et les contribuables, ses propres troupeaux ». Conclut notre interlocuteur.

Le Président de la République Faustin Archange Touadera, son frère, le Premier ministre Simplice Mathieu Sarandji, le ministre de la Fonction publique, de l’emploi, encore moins le conseil d’administration de l’ACFPE dont le mandat des membres expire déjà, ne peuvent rien faire devant l’agitation et le comportement de monsieur Bertrand Arthur PIRI qui se voit demi-dieu dans ce pays.

À titre d’information, monsieur Bertrand Arthur PIRI., par ce geste pénal, entre officiellement dans le cercle fermé et restreint des falsificateurs et usurpateurs de titre public dans le pays.

On se souvient d’un parent du Président Bozizé qui a lui-même fabriqué un faux décret au quartier combattant pour se nommer Douanier au guichet unique à Douala avant de se faire démasquer deux ans plus tard par le directeur général de la douane à l’époque.

Le jour passe, les faux se multiplient autour du Président Touadera.

Aux dernières nouvelles, le vrai-faux arrêté d’autonommination de monsieur Arthur Bertrand PIRI comme DG par intérim de l’ACFPE serait largement critiqué par les proches collaborateurs de son frère Président Touadera et de son patron Premier ministre Simplice Mathieu Sarandji qui auraient obligé l’ancien DIRECTEUR GÉNÉRAL de l’ACFPE Jean-Pierre Douzima à garder son poste en attendant le règlement de problème.

Gisèle Moloma
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