Plus que quelques jours avant la mise en place de la Cour pénale spéciale en Centrafrique. C'est du moins ce qu'espèrent les organisations des droits de l'homme. L'association des victimes de la crise, la Ligue centrafricaine des droits de l'homme (FIDH) et Human Rights Watch étaient réunies à Bangui, ce jeudi, pour appeler les députés à voter cette loi qui passera au Parlement avant la fin du mois.
Les bâtiments sont finis, les magistrats nationaux et internationaux ainsi que les officiers de police judiciaire ont prêté serment, il ne reste donc plus qu'aux députés de voter ce projet de loi pour que la Cour pénale spéciale soit effective et débute enfin ses travaux d'enquête.
Pour maître Morouba, président de la Ligue centrafricaine des droits de l'homme, il est urgent que les élus aillent dans le sens de la justice : « Nous avons expliqué à nos députés que la balle est dans leur camp parce qu'ils doivent répondre un jour devant le peuple. Et c'est le peuple qui est actuellement victime de tout ce qui se passe ».... suite de l'article sur RFI