Le ministre centrafricain des Transports, Théodore Jousso, a annoncé ce samedi à Bangui la reprise de la délivrance de titres de transport sécurisés, un service suspendu depuis plus de deux ans.
Depuis lors, plus de 8 000 véhicules et 10 000 motos circulent sans permis ou carte grise dans notamment Bangui, la capitale.
En dehors du danger qu’il fait planer sur la sécurité des Centrafricains, l’arrêt de ce service a occasionné une perte de recettes pour l’Etat, selon le ministre des Transports.
Partant de là, la société syrienne El Madina a désormais la charge de la délivrance des titres de transport, en remplacement de SOCAFODOS. Cette dernière porte l’entière responsabilité du défaut de titres de transport car malgré les injonctions du ministre des Transports, les transporteurs centrafricains ne peuvent se procurer de permis de conduite ou de carte crise.
Le ministre des Transports a annoncé par ailleurs la mise en place de nouvelles plaques d'immatriculation pour les motos et véhicules.
Ainsi, tous les propriétaires des véhicules ou de motos ont jusqu’au mois de septembre prochain pour se faire faire de nouveaux titres de transport leur permettant de mieux circuler en Centrafrique.