Des stagiaires du ministère des Finances et du Budget ont organisé ce lundi un sit-in devant le cabinet du ministre de tutelle dans le but de dénoncer des critères ayant permis la rétention définitive des candidats à l'intégration dans la fonction publique centrafricaine pour le compte dudit ministère, a appris Xinhua lundi des manifestants.
D'après le délégué du mouvement, Nelson Toumoro, "la liste initiale des candidats à l'intégration dans la fonction publique centrafricaine pour le compte du ministère des Finances et du Budget a été modifiée après les travaux en commission".
Il a déploré "la corruption, le clientélisme, l'affairisme et le népotisme ayant fait de sorte que les noms des candidats figurant sur la liste définitive sont ceux des étudiants, des parents aux autorités du département, ou simplement les places ont été marchandées".
Une rencontre avec le Premier ministre Simplice Mathieu Sarandji a eu lieu à ce sujet la semaine dernière. Seulement, M. Sarandji a renvoyé les stagiaires du ministère des Finances et du Budget vers leur ministre de tutelle, Henri-Marie Dondra, très préoccupé ce lundi à soutenir des projets de loi devant le Parlement.
Du fait qu'une commission pluridisciplinaire est établie et siège à la Primature de manière transparente sur les dossiers d'intégration, les mécontents du ministère des Finances et du Budget proposent de se référer à ses membres pour confronter les listes en circulation.
Officiellement, le directeur de cabinet du ministère des Finances et du Budget, Jacob Ngaya, a exhorté les manifestants au calme, leur assurant que tout sera mis en œuvre pour une issue salutaire.
Fin avril dernier, des stagiaires du ministère des Finances et du Budget, s'associant aux autres membres du personnel, réclamaient des avantages liés à leur travail et l'intégration dans la fonction publique centrafricaine.