Quatre cents soldats des Forces armées centrafricaines (FACA) ont achevé ce mercredi à Bérengo, environ 80 kilomètres au sud-ouest de la capitale centrafricaine Bangui, une formation de trois mois au maniement des armes offertes à la République centrafricaine (RCA) par la Russie, a appris Xinhua mercredi du ministère centrafricain de la Défense.
Pour le chef d’état-major des armés, Ludovic Ngaïféï, il s’agit de renouer avec les fondamentaux de l’armée, dominé par l’entraînement et l’utilisation réelle de l’outil de travail.
Suite à toutes ces formations, M. Ngaïféï a signalé que la RCA dispose désormais de deux bataillons et demi prêts à avoir leur tableau d’effectif et de dotation (TED) correspondant à un homme et son équipement prêt pour une mission.
Ces bataillons, faut-il le souligner, répondent aux exigences des Nations unies sur la levée partielle de l’embargo en vue d’équiper les bataillons disponibles, également aptes à œuvrer aux côtés des Casques bleus de la mission onusienne en Centrafrique MINUSCA, qui en a besoin.
Le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra, présent à cette fin de formation, voit se réaliser son rêve, celui de doter son pays d’une armée de garnison et lieu d’une armée de projection.
Même si l’armée centrafricaine renait, a relevé M. Touadéra, beaucoup reste à faire en termes d’équipements et de logistique.
Trois mois plus tôt, au moment endroit, une cérémonie d’envergure avait caractérisé la fin de formation de la première génération de soldats centrafricains par des instructeurs russes.