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Centrafrique : Des organisations de défense des droits de l’homme appellent les victimes à la mobilisation des preuves pour la CPS

Publié le jeudi 7 juin 2018  |  RJDH Centrafrique
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© Autre presse par DR
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Bangui — Le bureau conjoint FIDH, LCDH et OCDH ont appelé les victimes des crimes en Centrafrique à mobiliser des preuves pour la Cour Pénale Spéciale. Appel lancé ce mardi 5 juin à Bangui.

Une semaine après l’adoption de la loi de règlement de procédure et de preuve de la Cour Pénale Spéciale, la Fédération Internationale des Droits de l’Homme, la Ligue Centrafricaine des Droits de l’Homme, l’Observatoire Centrafricain des Droits de l’Homme et les Association des victimes ont montré leur satisfaction avant d’inviter les victimes à mobiliser les preuves.

«Vous ne pouvez pas aller devant la justice sans les éléments de preuve, si vous n’avez pas de preuve cela veut dire que vous n’avez pas subi de préjudice et vous n’avez pas été victime. Pour nous, c’est important d’avoir les éléments de preuves. Les preuves ne sont pas seulement les documents que vous détenez, mais ils y’a aussi les témoins qui ont assisté à ce qui vous est arrivé et qui peuvent témoigner de ce qu’ils ont vu ou entendu », a lancé Maitre Barthélemy Mathias Morouba au nom du bureau conjoint FIDH, LCDH et OCDH.

Maitre Barthélemy Mathias Morouba salue l’adoption de la loi de règlement de procédure et de preuve et attend sa promulgation rapide, « le texte vient d’être pris ; on doit vulgariser d’abord pour permettre aux intéressés de connaitre les voies à suivre », a-t-il souligné.

Pour Me Morouba une partie du Commissariat Central a été affecté aux victimes, « je voudrais indiquer aujourd’hui que nous avons un localmis à la disposition de la Cour Pénale Spéciale qui est le Commissariat Central. Il y’a des magistrats, des greffiers, des juges qui sont là pour recevoir les plaintes des gens », a-t-il ajouté.

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