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Centrafrique : Des cliniques mobiles de la Russie reçoivent plusieurs patients à Ouadda et Bria

Publié le jeudi 7 juin 2018  |  RJDH Centrafrique
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© Autre presse par DR
Plusieurs cas d’infections pulmonaires diagnostiqués chez des enfants à Bangui
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Bangui — La Fédération de la Russie en Centrafrique apporte des soins sanitaires gratuits aux populations de Ouadda et de Bria dans la Haute-Kotto. Depuis près d’un mois, plus de 250 patients ont bénéficié de ces soins.

Cet appui sanitaire s’inscrit dans le cadre de la coopération entre la Fédération de la Russie en Centrafrique qui vise un investissement dans l’armée afin de restaurer la paix, la sécurité et garantir la stabilité politique pour enfin favoriser le climat d’investissement aux bailleurs de la République Centrafricaine.

Depuis le 24 mai, un hôpital temporaire fonctionne à Ouadda grâce à la coopération entre la République Centrafricaine et la Fédération de la Russie. Les premiers patients sont constitués en majorité de femmes et d’enfants qui présentent pour la plupart des maladies contagieuses.

Selon un communiqué de presse rendu publique par le service de la relation publique de la Russie, la colonne humanitaire russe qui se déplaçait à travers le pays, a atteint les points finaux, «les forces conjointes de la République Centrafricaine et de la Fédération de la Russie dans les villes de Ouadda et de Bria ont permis de construire des hôpitaux mobiles et de les rendre opérationnels afin d’assurer une couverture médicale à la population locale. Aujourd’hui, l’hôpital de Ouadda est opérationnel», peut-on lire dans le communiqué.

Les informations RJDH indiquent que l’hôpital de Ouadda a déjà reçu plus de 250 patients «en moyenne, les médecins reçoivent plus de 30 personnes par jour, parmi lesquelles 25% d’hommes, 35% de femmes et 40% d’enfants, parmi lesquels 30% d’enfants âgés de moins de 3 ans», précise le communiqué.

Les maladies infectieuses représentent 60% des consultations, les infections chroniques 15%, et 15% des cas de chirurgie alors que le paludisme ne représente que 10%. Le manque d’eau potable pousse les habitants à consommer de l’eau des puits et des rivières, ce qui engendre des maladies d’origine hydrique et des cas de contamination par des maladies du tractus gastro-intestinal.

La situation humanitaire et sanitaire reste encore critique depuis la recrudescence des violences dans le pays. A cela il faut ajouter l’état défectueux des routes et les menaces contre les humanitaires qui annihilent le soutien conséquent aux populations vulnérables.
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