Depuis ce dimanche, les Banguissois attendent pendant des heures devant les stations essence de la capitale. En cause, notamment, le niveau de l'Oubangui qui est trop bas pour permettre aux bateaux d'acheminer le carburant depuis Brazzaville.
Scène désormais quotidienne à Bangui. Les taxis jaunes et les motos attendent leur tour en files anarchiques sous le soleil pour faire le plein d'essence. Emmanuel est là depuis trois heures : « Il n’y a pas de carburant dans aucune station de Bangui. On a fouillé partout, on n’a rien trouvé. S'il y a du carburant, on peut travailler, mais là, ça ne marche plus ».... suite de l'article sur RFI