BOSSANGOA, La prolifération des déchets et des sachets plastiques non biodégradables est un danger permanent pour l’environnement. Pour ce faire, les autorités administratives et locales de Bossangoa au nord du pays s’engagent à lutter contre la pollution liée à l’usage des objets recyclés et des sachets plastiques.
La RCA est partie prenante à l’accord de Paris sur l’environnement. Un engagement qui l’oblige à lutter efficacement contre la pollution de l’environnement. Mais si dans plusieurs pays la lutte contre l’usage des sachets plastiques considérés comme un facteur de dégradation de l’environnement, en Centrafrique les dispositions ne sont pas encore coercitives. Un fait majeur, c’est à l’intérieur du pays que les autorités s’engagent à faire respecter les engagements du pays et à la protection de l’environnement.
Les sachets non biodégradables constituent un danger pour l’environnement et appauvrit le sol. Pour lutter contre la prolifération de cette substance, le gouvernement a le devoir d’organiser une campagne de sensibilisation de masse de la population. Le préfet de l’Ouham, Marcel Guéla, souhaite le vote d’une loi allant dans ce sens «les textes de loi devraient être adoptés par les élus de la nation afin d’interdire la fabrication et l’utilisation des sachets et sacs en plastique», a-t-il suggéré dans un entretien avec le RJDH.
Ces sachets ont une espérance de vie d’environ 100 à 400 ans. Son utilisation doit être suspendue «la population doit être conscientisée sur le danger que cache cette substance», poursuit-il.
La protection de l’environnement ne se limite pas seulement à la destruction des sachets biodégradables ; il est important de planter des arbres qui également apporte un plus à l’écosystème en termes de la purification de l’atmosphère, ce qui est un gain pour l’humanité.
Plusieurs organisations de défense de l’environnement ne cessent d’interpeller les autorités du pays à la protection de l’environnement. Alors qu’en Centrafrique le sachet plastique reste le premier emballage des marchandises.