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Le contingent gabonais de la MINUSCA resterait en Centrafrique

Publié le samedi 16 juin 2018  |  Xinhua
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© AFP par FLORENT VERGNES
Le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra lors d`un conférence de presse le 11 avril 2018 à Bangui, après les affrontements la veille au PK5 entre la Minusca, les forces de sécurité intérieures et les groupes d`autodéfense.
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Suite à une brève visite de travail du président centrafricain Faustin-Archange Touadéra à Libreville, la capitale gabonaise, la recommandation forte est que le contingent gabonais de la Mission des Nations Unies en Centrafrique (MINUSCA) sera maintenu, contrairement à l'idée du retrait annoncé en mars dernier, a appris Xinhua vendredi d'une source proche de la présidence de la République centrafricaine.

Le président Touadéra s'est rendu à Libreville afin d'échanger avec son homologue gabonais Ali Bongo Ondimba sur le renforcement de la coopération bilatérale entre les deux pays et la situation sécuritaire en Centrafricaine, avec comme clou le maintien du contingent gabonais de la MINUSCA en Centrafrique.

"Nous Centrafricains avons besoin de nos frères gabonais et que même si on a semblé avoir quelques améliorations, la situation reste difficile et peut rapidement basculer", a déclaré M. Touadéra. Ceci, selon la même source, a permis à M. Bongo Odimba de revenir sur la décision de son gouvernement portant sur le retrait du territoire centrafricain du contingent gabonais.

Pour accélérer la procédure, le président Bongo Ondimba a promis "qu'il va réunir très prochainement son gouvernement afin de lui transmettre des indications relatives aux informations qui lui ont été communiquées par le président Touadéra", toujours selon la source proche de la présidence centrafricaine.

En mars dernier, les autorités gabonaises avaient annoncé leur intention de retirer en juin ses 450 soldats faisant partie des casques bleus de la MINUSCA, vu "l'amélioration de la situation sécuritaire en Centrafrique".

En septembre dernier, le président Touadéra plaidait à New York pour une augmentation des effectifs des casques bleus afin de rétablir sur l'ensemble du territoire l'autorité de l'Etat. Jusqu'à ce jour, l'appel est resté sans suite puisqu'il n'y a pas eu de nouveaux contingents fournis à la MINUSCA. Le retrait du contingent gabonais porterait un coup dur à la mission des Nations Unies en Centrafrique.
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