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MINUSCA : Faustin Archange Touadera sollicite le maintien du contingent gabonais en Centrafrique

Publié le samedi 16 juin 2018  |  www.agpgabon.ga
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© Autre presse par DR
Le président de la République centrafricaine, Faustin Archange Touadera et son homologue gabonais Ali Bongo Ondimba
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En visite de travail, ce jeudi à Libreville, le président de la République centrafricaine, Faustin Archange Touadera, est venu solliciter auprès de son homologue gabonais, Ali Bongo Ondimba, le maintien des Forces armées gabonaises dans la mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour un retour de la stabilité en Centrafrique (MINUSCA). Au cours de leur entretien, les deux Chefs d’État ont également abordé les questions ayant trait aux deux pays et à la sous-région d’Afrique centrale.

Au cours d’une conférence de presse animée conjointement avec son homologue gabonais, Faustin Archange Touadéra a justifié la sollicitation du maintien des Forces armées gabonaises en terre centrafricaine.

« Je suis venu dire à mon frère Ali Bongo Ondimba que nous avons encore besoin de cette force dans notre quête de stabilité. Et cette force a montré sa capacité, son engagement. Aujourd’hui, nous sommes entrain de demander au Nations unies de renforcer la capacité opérationnelle de la MINUSCA pour un rétablissement de la sécurité. Nous sommes venus demander au peuple gabonais, qui est un peuple frère, de continuer à nous soutenir militairement et de manière multiformes ; d’autant que ces retraits de contingents frères engagés auprès du peuple centrafricain interviennent au moment où nous sollicitons aux Nations unies de renforcer la MINUSCA par d’autres contingents », a-t-il déclaré.

« C’est l’un des points importants que nous sommes venus partager et demander au président, au gouvernement et au peuple gabonais qui ont toujours manifesté leur solidarité au peuple centrafricain. Nous avons eu une histoire commune et je pense que j’ai demandé au président et au gouvernement de réexaminer la possibilité du maintien de ce contingent encore utile dans le cadre de la recherche de la stabilité en République centrafricaine », a-t- il ajouté.

En réponse, le président gabonais, Ali Bongo Ondimba a exprimé sa compassion au peuple centrafricain. Il a pris l’engagement de réunir le gouvernement pour lui faire part de manière plus détaillée des motivations de ladite sollicitation.

« Le gouvernement a préconisé le retrait des Forces gabonaises du territoire centrafricain et mon frère président s’est déplacé personnellement, pour venir nous dire que le peuple centrafricain a besoin de ses frères gabonais, et que si à un moment on semblait avoir quelques améliorations, la situation reste difficile et pourrait rapidement basculer .C’est un cri de cœur que nous percevons de la part de nos frères centrafricains et ça ne peut pas nous laisser indifférents. Je vais donc prochainement réunir le gouvernement pour donner les indications que le président vient de me fournir sur la situation actuelle sur le terrain », a-t-il dit.

« Nous sommes des frères et le Gabon, au cours des ces décennies, a été et est engagé résolument pour apporter un soutien aux frères centrafricains, c’est un engagement qui date depuis nos prédécesseurs. Les liens que nous avons avec la République centrafricaine sont très étroits », a ajouté Ali Bongo Ondimba.

Pour le président gabonais, « ce qui est important, la paix dont on bénéficie ici au Gabon, puisse être répandue dans toute la sous-région. Nous sommes une sous-région avec beaucoup de potentialités qui ne peuvent pas réellement être exploitées à cause des situations sécuritaires. Par conséquent, ce qui se passe chez le voisin m’affecte aussi, si mon pays veut avoir des investisseurs, ces derniers vont d’abord regarder dans toute la situation de la sous-région ».

Au cours de leur entretien, les deux Chefs d’État ont également abordé les questions de coopération entre les deux pays et, de la sous-région d’Afrique centrale.

SN/SM/FSS
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