Les populations de Sam-Ouandja éprouvent ces derniers temps un sérieux problème de santé. Une situation beaucoup plus inquiétante pour les enfants où l’on déplore déjà une hausse de la mortalité infantile dans la ville.
Plusieurs enfants dans la localité de Sam-Ouandja sont morts suite aux maladies de diphtérie et de paludisme. En cause, l’absence du personnel soignant qualifié pouvant répondre efficacement à ces maux. Après le décès il y a un mois du chef du centre de l’hôpital décédé, le centre est resté orphelin et ne dispose pas d’un personnel qualifié pouvant administrer des soins aux patients, a expliqué un habitant de Sam-Ouandja qui demande au ministère de la santé de penser à cette structure de santé.
Avec une population estimée à plus de 13 000 habitants, «la commune de Sam-Ouandja dispose pour l’instant de 4 agents de santé formés sur le tas et qui font office de médecins sur tous les fronts. Ils sont en même temps chirurgien, anesthésiste, dentiste et tout ; ils font ce qu’ils peuvent », a indiqué au RJDH une autorité locale qui déplore cet état de fait et qui parle d’un sentiment d’abandon.
Les habitants de Sam-Ouandja ont les yeux tournés vers la région sanitaire n°5 d’où une décision pourrait être prise pour envoyer un personnel qualifié pour remplacer le chef de centre décédé. Ils réclament du gouvernement le renforcement des ressources humaines en personnel de santé.