Un nouveau code électoral consensuel pour l’organisation des élections transparentes et crédibles en Centrafrique est au menu d’un atelier, organisé jeudi à Bangui, et qui a réuni une soixante de personnes issues des partis politiques, de la société civile et des pouvoirs publics.
Initiée par la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca) et le programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), la rencontre permettra de discuter des 294 articles de la nouvelle version du code électoral.
« L’élaboration d’un code électoral républicain aujourd’hui exige qu’on enlève tout ce qui fait référence à la transition », a expliqué à la presse, Marcel Loudégué, président du comité d'organisation de l’atelier de validation du nouveau code électoral.
Selon lui, avec une nouvelle constitution qui intègre de nouvelles exigences, le projet du nouveau code électoral devrait s'aligner sur cette dynamique.
A deux ans des prochaines élections en Centrafrique, la révision du code électoral promet d’éviter les nombreuses irrégularités enregistrées lors des derniers scrutins de 2016 afin que le pays puisse avoir des élections apaisées et sans contestation.