L’information est à peine croyable ! On en reste abasourdi ! Le site d’investigation Mondafrique vient de révéler une farce des plus sinistres.
Un pays, la République Centrafricaine, brade ses passeports diplomatiques ! Et ce, à des voyous, des rufians, des trafiquants internationaux – ou encore aux visiteurs du soir des chancelleries. Tous, des malfrats notoires, dont certains sont recherchés par INTERPOL.
Sous le règne du tandem Bozizé /Touadera (2008-2018), le commerce des passeports diplomatiques aura donc atteint des sommets inimaginables ! Quelle ignominie ! Un pays dont les dirigeants, possédés par l’appât du gain, se livrent à de pareilles infamies, a perdu son honneur. Des gouvernants, capables de telles prévarications, usurpent leurs fonctions et ne méritent pas leur peuple.
Ce commerce indécent et déshonorant avec la pègre internationale est, incontestablement, une des causes de la descente aux enfers de la Centrafrique. Les dirigeants qui le pratiquent ne méritent pas les mandats que le peuple leur a confiés. Ce sont de véritables receleurs, passibles d’une comparution devant les tribunaux.
LE PRÉSIDENT TOUADERA MIS EN CAUSE
Boris Becker, l’ex-gloire des courts de tennis, ruiné et en faillite, traqué par les tribunaux en raison de ses dettes, évoque, pour sa défense, une immunité diplomatique centrafricaine ! Elle lui aurait été accordée avec un passeport diplomatique délivré par le président Faustin- Archange Touadera. Si ces accusations s’avèrent, celui-ci devra, immédiatement, s’en expliquer devant son peuple.
Il est à noter que ces crapules internationaux, ces trafiquants d’armes, à qui le gouvernement centrafricain vend des passeports diplomatiques, sont quasiment tous blancs. Habitués du Palais de la Renaissance, ils manipulent les autorités et s’enrichissent au détriment des Centrafricains. Une nouvelle preuve vient d’en être donnée : les transactions du diamant centrafricain ont été récemment confiées à un certain Peter Meeus, ancien président de la Bourse du diamant de Dubaï ! Comment peut-on confier à un étranger la gestion d’une des ressources essentielles de la nation ? On peut dire que la République Centrafricaine est véritablement livrée par ses dirigeants à des prédateurs blancs. Le complexe d’infériorité organisé par les colons pour mieux assujettir les Oubanguiens, fait toujours des ravages dans les têtes.
Heureusement, tous les Centrafricains ne sont pas corrompus. Les jeunes diplômés du pays, qui croupissent dans un chômage endémique, seraient prêts à assumer les responsabilités qu’on serait bien avisé de leur confier pour sortir le pays de la détresse.
Car il n’y a rien de plus choquant que de constater que, de nos jours encore, les blancs tiennent le haut du pavé en Centrafrique. Les dirigeants centrafricains ne parviennent toujours pas à faire confiance à leurs concitoyens. Ils font partie d’une société minée par les jalousies et les prévarications de toutes sortes. Leurs comportements de prédateurs qui règnent dans les rouages de l’État et la tutelle des puissances étrangères mise en œuvre par des hommes de main, entravent le développement de la Centrafrique.
LA FRANCE TENUE EN PARTIE RESPONSABLE DE L’INSTABILITÉ
Les Centrafricains, à tort ou à raison, pensent que leurs malheurs sont en partie dus à la gestion coloniale qui a laissé un pays exsangue. Depuis l’indépendance, les forces françaises stationnent dans le pays en permanence, pour protéger ses intérêts et ses ressortissants.
On est donc en droit de se demander pourquoi la France ne dénonce pas ces trafics de passeports diplomatiques. N’est-ce pas elle qui a la haute main sur les dirigeants et la politique du pays ? Elle qui fait et défait les présidents ? La France doit changer de paradigme en Centrafrique. Si elle ne le fait pas, elle risque de perdre la bataille d’influence de Bangui face aux Russes. N’oublions pas que ce sont eux qui, déjà, assurent la protection du président Touadera.
Quoi qu’il en soit, il ne faut pas que la République Centrafricaine devienne un pays où les prédateurs feraient la loi, un pays pris en otage par la pègre internationale. Il faut mettre fin à ce détestable commerce de passeports. Que ceux qui sont impliqués dans ce trafic indécent s’expliquent devant les Centrafricains. C’est devenu une honte que le pays ne peut tolérer !