près l’acquittement de Jean-Pierre Bemba, les espoirs de justice à Bangui reposent sur les épaules de la nouvelle Cour pénale spéciale en Centrafrique. Entretien avec son procureur, Toussaint Muntazini.
Le 30 juin 2018, la Cour pénale spéciale (CPS) en Centrafrique aura un an. Son procureur spécial, le Congolais Toussaint Muntazini, a annoncé qu’il n’y avait « plus aucun obstacle » à ce que les premières enquêtes soient lancées dès le second semestre.
Installé à Bangui, appuyé par les Nations Unies, ce nouveau tribunal « mixte », composé de juges nationaux et internationaux, n’était pas opérationnel jusque-là. Au cours de sa première année, onze magistrats et six greffiers ont été recrutés, vingt enquêteurs, formés et des règles de procédure, adoptées.... suite de l'article sur Autre presse