En Centrafrique, les accusations de sorcellerie provoquent souvent des exécutions sommaires d’innocents livrés à la vindicte populaire.
L’épiscopat centrafricain s’est penché sur cette épineuse question lors de son Assemblée générale ordinaire qui s’est tenue du 18 au 24 juin à Berbérati, dans le Sud-Ouest.
La Conférence épiscopale de Centrafrique dénonce la recrudescence des accusations de sorcellerie ainsi que les exécutions sommaires de personnes soupçonnées de pratiques maléfiques.
Plus de 20 ans après leur lettre pastorale intitulée « la vérité vous rendra libres. La sorcellerie », publiée en 1997, les évêques de Centrafrique se sont de nouveau penchés sur cette question délicate. Dans le message final de leur Assemblée générale ordinaire qui s’est déroulée du 18 au 24 juin à Berbérati, dans le Sud-Ouest, ils condamnent « l’insidieux phénomène de la sorcellerie qui sème la peur, le soupçon, la méfiance, la désolation, fait fuir les jeunes des villages, divise les familles et les communautés, freine le développement de notre pays, entraîne la mort ».... suite de l'article sur Autre presse