En Centrafrique, la Cour pénale spéciale (CPS) va enfin commencer ses enquêtes dans les prochains jours, espère Toussaint Muntazini Mukimapa, le procureur spécial de la juridiction. De nombreux défis vont devoir être relevés, sur les enquêtes de terrain notamment. Mais il s’agit aussi de redonner confiance en la justice après l’acquittement le 8 juin de Jean-Pierre Bemba, qui a laissé un sentiment de défiance auprès des milliers de victimes centrafricaines. Toussaint Muntazini Mukimapa répond aux questions d’Edouard Dropsy.
RFI : le 8 juin, la Cour pénale internationale (CPI) a acquitté Jean-Pierre Bemba pour les crimes commis en 2002 et 2003 en Centrafrique. Cela décrédibilise-t-il les travaux de la justice internationale ?
Toussaint Muntazini Mukimapa : Je ne voudrais pas commenter un arrêt qui a été rendu par une juridiction autre que celle à laquelle je participe. Je prends acte seulement de la décision qui a été prise par la Cour pénale internationale. Et en ce qui concerne la Cour pénale spéciale (CPS), je pense qu’il ne faut pas faire d’amalgame entre la Cour pénale internationale et la Cour pénale spéciale.... suite de l'article sur RFI