BANGUI — Un calme précaire est observé depuis la semaine du 25 juin à Bria après une semaine mouvementée émaillée d’accrochages entre groupes armés rivaux sur l’axe Bria–Irrabanda, a appris le RJDH des sources humanitaires.
Cette amélioration de la sécurité fait suite à l’intensification des patrouilles des forces de la Minusca et l’installation, le 25 juin, d’un check point à 5 Km de la ville sur l’axe Bria-Irrabanda en vue de prévenir tout éventuel affrontement entre lesdits groupes armés dans la ville de Bria.
Selon les acteurs humanitaires, «l’accalmie favorise déjà la reprise de la circulation entre le site des déplacés du PK 3 et l’arrêt des déplacements temporaires enclenchés durant la même période».
Les informations du RJDH indiquent que malgré ce calme apparent, la criminalité demeure et se rconstate notamment par des braquages et des enlèvements de personnes suspectées de traitrise. les 24 et 25 juin, plusieurs personnes ont été enlevées par des groupes armés, dont un personnel national de la Minusca/DDR. Suite à des médiations, ces personnes ont été libérées sauf une qui a été tuée par les éléments d’un groupe armé», a rapporté cette source.
Dans la ville de Bria, le 30 juin, la résidence d’une organisation humanitaire a été victime d’un cas de pillage. «Cette situation, risque de paralyser les interventions humanitaires dans la zone de Bria et cela dénote de la fragilité du contexte sécuritaire», déplorent les acteurs humanitaires.
Les acteurs humanitaires plaident pour l’accès et la protection de civils alors que les forces de la Minusca ont renforcé leur présence autour du site de Pk 3 mais le sous effectif reste un handicap pour maitriser la situation.
La ville de Bria est contrôlée principalement par des rebelles de la Séléka accusés par leurs pairs d’être des mercenaires venus du Tchad proches d’Abdoulaye Issène.