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Vers la professionnalisation des 3000 ex-combattants démobilisés de Bangui, Bouar et Bambari

Publié le jeudi 5 juillet 2018  |  Agence Centrafrique Presse
L`identification
© Autre presse par DR
L`identification socio-professionnelle des ex-combattants de PK5 a débuté en Centrafrique
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L’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture(FAO) a organisé, mercredi 04 juillet 2018 à Bangui, un atelier de clôture d’ assistance d’urgence pour la relance d’activité agricole en faveur des trois milles jeunes ex-combattants démobilisés de Bangui, Bouar et Bambari.

Cet atelier de clôture vise non seulement à présenter aux partenaires le cadre d’intervention du projet qui a permis l’atteinte des résultats préconisés, à échanger sur les principales recommandations du projet terminal ainsi que les mécanismes de pérennisation des acquis, mais également les perspectives et éventualités en vue de l’élaboration d’un programme plus vaste d’appui aux jeunes ex-combattants démobilisés.

Ces trois milles jeunes ex-combattants démobilisés et identifiés participeront aux sessions de formation en techniques de production maraîchère et vivrière.

Ils disposeront de kits maraîchers (semences, outils agricoles) et de petites unités de transformation pour relancer des activités de production maraîchère.

Les 120 groupements qui seront constitués à l’issue de la session de formation disposeront également de petites unités de transformation composées de décortiqueuses d’arachide et de moulin à pâte d’arachide.

Pour le représentant de l’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture, Jean Alexandre Scaglia, l’enjeu de la mise en œuvre de ce projet est de convaincre les jeunes centrafricains à devenir des agro-entrepreneurs.

Car, a-t-il poursuivi, une grande partie de la crise en Centrafrique s’explique par le manque d’emploi pour les jeunes qui ne voient pas leur avenir.

Il a en effet invité les jeunes centrafricains à se prendre en charge, ajoutant que ce projet devrait s’appuyer sur la solidarité nationale.

Selon lui, l’aide internationale ne suffit pas pour résoudre tous les problèmes auxquels la République Centrafricaine est confrontée.
Pour lui, la Centrafrique est un pays à vocation agricole,par conséquent, elle doit exporter les produits agricoles aux pays voisins parce qu’elle dispose d’immenses potentiels agricoles.

Le Directeur général de la formation et de l'insertion à la Jeunesse Pionnière Nationale, Marino Wilfron Mboyo, a estimé que, "la professionnalisation de nos jeunes dans le métier agropastoral est un défi à relever très rapidement pour relancer ce secteur et participer au processus du retour de la paix et la stabilité".

Il a exhorté la FAO et le ministère des petites et moyennes entreprises à appuyer davantage la marche de la jeunesse centrafricaine dans le processus de la promotion de l’entreprenariat des jeunes qui passe nécessairement par la formation et un accompagnement adapté.

Le Coordonnateur national du projet, Alain Sylvestre Kassay, a pour sa part a encouragé le gouvernement et la FAO à mobiliser des ressources financières substantielles pour l’exécution d’un projet de développement afin d’améliorer les conditions de vie des populations en situation nutritionnelle défavorable dans les préfectures et sous-préfectures les plus touchées en vue de consolider les résultats immédiats par les bénéficiaires directs et indirectes du projet.
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