Plusieurs élus de la nation et cadres de l’Assemblée nationale se sont vu refuser le visa d’entrer à Québec au Canada où devait se tenir le 44e session de l’Assemblée parlementaire de la francophonie
Ni le président de l’Assemblée nationale Abdou Karim Meckassoua en voyage prolongé à Paris n’a pas pu faire le déplacement de Québec encore moins les députés et membres de la délégation parlementaire. Beaucoup sont des parlementaires qui se livrent à des interprétations et explorent les pistes pour comprendre pourquoi.
D’abord la première hypothèse tient selon un député membre de la délégation joint par RJDH du fait que toutes les délégations africaines soutiennent la candidature de la ministre des Affaires étrangères du Rwanda Musiki Wabo à la tête de la francophonie comme l’aurait souhaité Emmanuel Macron.
Ensuite, c’est la procédure ici dans le pays d’aucuns estiment qu’il faut passer par le Ministère des Affaires Etrangères pour saisir le Canada par valise diplomatique. Ce qui n’est pas fait. Hors selon les informations toutes les dispositions sont prises à partir du Sénégal et que le protocole de l’ Assemblée nationale qui s’était rendu au Cameroun pour le visa était rentrée qu’avec le visa de deux personnes. C’est insignifiant donc personne ne bouge.
Le président de l’Assemblée nationale qui fait face à une pétition allant dans le sens de sa destitution aura fort bien à se poser des questions et y voir les mains des ceux qui veulent lui rendre la monnaie du coup politique qu’il a su jouer avec ses collègues au parlement africain.
La diplomatie parlementaire centrafricaine doit cependant faire le dernier réglage et les discussions sont entreprises depuis ce matin pour un probable voyage au moment où les travaux vont se dérouler demain 5 juillet.