Bangui —- La décision du Gouvernement gabonais de maintenir ses soldats dans la Minusca intéresse la presse en ligne. Le communiquant annonçant ce maintien est commenté tant à Bangui que la presse sous-régionale et internationale.
Dans la capitale centrafricaine, c’est le Blog lavoixdelacentrafrique.wordpress.com qui partage l’information. Tandis qu’à Libreville, gabonactu.com, lenouveaugabon.com en commentaire rappelle qu’un rapport de l’ONG International Crisis Group paru en fin d’année 2017, indiquait qu’à l’instar des autres missions onusiennes dans le monde, la Minusca est « sous-dimensionnée et sous-équipée. Face à la multiplication des points chauds, la mission est complètement débordée » et le site gabonactu.com a fait autant.
Et, afriquinfos.com informe que l’ONU met en garde contre les discours de haine visant à manipuler la population en Centrafrique. Le site rappelle que le Conseil des Droits de l’Homme a été saisi, ce mercredi à Genève, d’un compte rendu oral de l’Experte indépendante sur la situation des droits de l’homme en République Centrafricaine (RCA).
Puis, lesoleil.sn apprécie le déploient pour la première fois de son histoire, l’Armée de l’air sénégalaise qui s’est engagée dans les missions de l’Onu en déployant des unités aériennes d’abord en Cote d’Ivoire et actuellement en Centrafrique.
Sur l’Humanitaire/Justice, Genève lancera d’ici fin 2018 un Acte d’engagement sur la protection de missions médicales, et dans un contexte volatil, il veut s’attaquer à la prévention et être présent en Centrafrique en 2019, lit-on sur swissinfo.ch.
Ensuite, « la CPI met en attente Jean-Pierre Bemba dans l’affaire de subornation de témoins », annonce rfi.fr. Le congolais risque de retourner en prison pour six mois supplémentaires, mais son avocate a plaidé pour l’application d’une peine qui lui permettrait de rester libre, après dix ans passés derrière les barreaux.
Sur ce procès, digitalcongo.net indique que « cinq ans de prison requis contre Bemba pour subornation de témoins, la défense plaide la relaxe : verdict renvoyé à une date ultérieure ».
En Art, information.tv5monde.com note que les centrafricains s’initient à la capoeira à Bangui « pour surmonter la guerre et la violence ».
Ainsi, chaque dimanche, ces jeunes de tous les horizons se rassemblent au « Stade 20.000 places » de Bangui pour s’entraîner et renouer des liens abîmés par la guerre et la violence qui frappent leur pays depuis des années.