La Cour d’Appel de Bangui annonce déjà le rôle de sa session criminelle au titre de l’année de 2018. 17 dossiers sont enregistrés dont certains responsables des mouvements armés dans le pays. C’est ce qu’a déclaré le Procureur général de la Cour d’Appel de Bangui, Éric Didier Tambo, à l’occasion de la rentrée judiciaire 2018-2019.
Durant trente jours, la Cour criminelle va statuer sur dix-sept(17) dossiers criminels à partir du 16 juillet prochain et se tiendra jusqu’au 31 aout à Bangui. La première session criminelle de l’année en cours débute le 09 juillet à travers le tirage au sort et sera à l’ordre du jour de l’Assemblée générale de tous les magistrats qui vont débattre du fonctionnement de la justice.
«Nous avons des dossiers des crimes graves qui ont été commis par exemple à Bambari où les forces des nations-unies ont capturé des présumés criminels issus du FPRC, du MPC, de L’UPC et des anti-balaka. nous avons un dossier d’un certain Selobodo qui a désarmé une mission de la vice-présidente du conseil national de la transition à l’époque. Donc, au total nous avons 17 dossiers enrôlés dans cette session criminelle pour les trente jours »a fait savoir le procureur général de la cour d’appel de Bangui, Eric Didier Tambo.
Le Président de la République Faustin Archange Touadera qui a inauguré la rentrée judiciaire 2018-2019 tient à rappeler aux magistrats de pratiquer une justice équitable «la rentrée judiciaire doit être une journée de réflexion.J’exhorte les juges à rendre une justice équitable »,martèle le premier magistrat centrafricain.
Une cinquantaine de dossiers ont été enrôlés pour le compte de la session 2017 où plusieurs affaires ont été jugées dont le dossier du ‘général’Andjilo condamné à perpétuité.