Jean Serge Bokassa allié de Faustin Archange Touadera s’explique sur ses désaccords avec Touadera qu’il accuse d’avoir divisé sa famille et les centrafricains. Il s’inscrit en faux à l’idée selon laquelle il est de la majorité présidentielle, encore moins de l’opposition ni du centre. Position exprimée au cours de l’émission Actualité et Nous de la Fréquence RJDH ce matin à Bangui.
Quelques mois après avoir poussé l’exécutif à le démettre du gouvernement, Jean Serge Bokassa clarifie sa position allié stratégique de Touadera au second tour des élections de 2016, on peut noter ceci. Je ne suis pas de la majorité présidentielle, ni dans l’opposition encore moins du centre mais je suis un citoyen et je m’inscris dans cette approche-là . A indiqué Jean Serge Bokassa.
POSTURE CITOYENNE, NOUVELLE APPROCHE, JEAN SERGE BOKASSA N’A PAS APPRÉCIÉ LA HAUSSE DES FONDS SPÉCIAUX DU CHEF DE L’ETAT ET DU PREMIER MINISTRE QUI PASSE DE 1,2 MILLIARD à€ 1,5 MILLIARDS. « DANS UN CONTEXTE AUSSI DIFFICILE, ON SOUHAITE VOIR LES DÉPENSES DE L’ETAT- àŠTRE RÉDUITES, ON N’A PLUTà”T LE SENTIMENT QU’ELLES SONT AUGMENTÉES, SI TEL ÉTAIT LE CAS, IL FAUDRAIT BIEN EN APPRÉCIER LES RAISONS » A REGRETTÉ JEAN SERGE BOKASSA.
Abordant la question du dialogue en vue entre le gouvernement et les groupes armés, Jean Serge Bokassa n’a pas la langue de bois pour qualifier cela des conséquences de l’échec de l’Exécutif « ce dialogue est le reflet de deux années d’échec éventuellement post-élection si des solutions avaient été trouvées, je crois qu’on en serait pas là . C’est l’échec du gouvernement et de la communauté internationale. L’échec est global mais après, il faut situer les responsabilités points par points » a-t-il déclaré.
Face à l’échec collectif Jean Serge Bokassa ne tarit pas de solution de sortie et appelle à une réponse collective à travers la jeunesse « je veux encourager la jeunesse à s’éveiller intellectuellement et à prendre son destin en main mais dans une approche plutôt pacifique parce qu’il est hors de question de laisser faire tout et n’importe quoi » a-t-il conclu.