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Centrafrique : Vers le dénouement de la crise entre la Sucaf et le gouvernement

Publié le vendredi 13 juillet 2018  |  RJDH Centrafrique
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© Autre presse par DR
Centrafrique : Cri de détresse du personnel de SUCAF
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BANGUI, (RJDH)—Le staff managérial de la Sucaf a annoncé ce vendredi l’évolution des discussions entre cette société et le gouvernement et projeté la réouverture du site d’exploitation d’ici là. Annonce faite par Martin Akem lors d’une rencontre ce matin à Bangui avec l’association des consommateurs qui s’inquiète de la flambée du prix du sucre sur le marché.

L’évolution des discussions sur fond de probable réouverture de site d’exploitation et de commercialisation intervient après deux semaines d’inactivité de la Sucaf suite à la mise en demeure de l’administration fiscale. Aussitôt, les pourparlers sont engagés entre les parties et la Sucaf est astreint de payer 311 millions en termes de pénalité à l’Etat. Ce à quoi la société s’est engagée à payer en échelonnant. Annonce faire par Martin Akem directeur adjoint de la Sucaf qui salue par la même occasion l’implication des autorités dans ses discussions ayant abouti à une solution négociée.

Cependant, la sucrerie Sucaf déplore une concurrence acharnée qui laisse fait craindre le pire « les sucres frauduleux sont vendus sur le marché à Bangui à 27 000Fcfa, alors qu’avec l’application de taxes de 19% exigée par la loi de finance 2018 oblige la Sucaf à vendre à 39 000Fcfa le sucre. L’écart est grand et ne favorise pas le climat des affaires. C’est pourquoi nous demandons au gouvernement de lutter efficacement contre l’entrée frauduleuse du sucre venant de Guatemala via la RDC, le Congo Brazza et le Cameroun » a expliqué Martin Akem aux représentants des consommateurs venus s’enquérir de la situation.

Les dirigeants de la Sucaf refusent l’identité de monopole et plaident pour le respect des clauses du protocole d’accord signé entre cette société et le gouvernement. « Nous ne sommes pas au monopole de la commercialisation du sucre dans le pays. Il y a d’autres structures avec qui nous avons signé un protocole, je peux citer l’honorable Augustin Agou et bien d’autres qui sont censés combler le gap de 20% d’importation. Le plus souvent nous important et une fois arrivé, ils viennent ici chercher chacun les 4%. Ce qui veut dire que la Sucaf n’est pas en position de monopole, mais tout ce que nous voulons, il faut que la concurrence se fait selon les règles de l’art par ce que ceux qui importent frauduleusement du sucre ne payent pas de taxe à l’Etat et c’est un manque à gagner et cela met à mal la Sucaf avec tout ce qu’elle a comme charge et TVA » a développé ce cadre de la Sucaf.
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