"La route n'est pas sûre", lâche un soldat tanzanien de l'ONU, les mains crispées sur sa kalachnikov, le regard glissant sur un mur végétal que seuls quelques minces rayons de soleil parviennent à percer.
Cramponnés à leur pick-up qui patine dans une boue rougeâtre, les Casques bleus tanzaniens scrutent l’épaisse jungle de la Mambéré-Kadéï, région de l’ouest de la Centrafrique où sévit depuis septembre dernier un nouveau groupe armé, appelé le Siriri.... suite de l'article sur Jeune Afrique