En Centrafrique, la troisième session criminelle depuis 2016 a débuté lundi 16 juillet. Un moment important pour les populations qui ont soif de justice dans ce pays où les violences font toujours rage et où le sentiment d'impunité est grand. Plusieurs dizaines de citoyens se sont même déplacés pour assister à cette première séance symbolique qui, malgré quelques hésitations, a permis de relancer la machine judiciaire.
Il flottait comme un petit air de rentrée des classes ce lundi matin à la cour d'appel de Bangui. Chacun a repris ses marques, les jurés populaires ont prêtés serment, puis la première accusée - jugée pour meurtre - a été appelée à la barre. L'avocat des victimes et de la défense demandent alors un report faute d'avoir pu consulter son dossier en amont.
Maître Anatole-Max Maïtovo, l'avocat de la Défense reconnaît que comme « on est en train de reprendre les choses », il y a « des carences, des défaillances ». Elles doivent être corrigées pour que la « justice soit vraiment saine » qu’elle puisse « retrouver son blason, son renom » et être « appliquée en tant que telle » en Centrafrique.... suite de l'article sur RFI