Le 1er vice-président de l’Union pour le Renouveau Centrafricain (URCA), l’honorable Nalke Dorogo a appelé à la participation des victimes au dialogue en préparation.
« Notre approche est celle de l’exclusivité totale et nous mettons un point d’honneur à la participation des victimes », affirme le député André Nalké Dorogo, dans l’émission politique actualité et Nous. L’URCA, le principal parti de l’opposition estime que les victimes doivent constituer un maillon fort dans le processus de la résolution de la crise, « la participation des victimes est une exigence légitime parce qu’elles ont aussi à dire et elles méritent d’être au cœur du processus de résolution de cette crise. On ne peut pas seulement tenir compte des bourreaux », explique le député de Berberati 3.
Le parti d’Anicet Georges Dologuelé a aussi réaffirmé son opposition à toute idée d’amnistie, « nous plaidons pour que tous les acteurs soient là pour discuter mais, dores et déjà, l’URCA marque sa ferme opposition à toute idée d’amnistie qui d’ailleurs, n’apportera rien dans le processus de résolution de la crise parce que nous l’avons déjà expérimenté par le passé et il faut en finir avec cette démarche peu productive », confie André Nalké Dorogo.
Le dialogue en préparation est une initiative portée par l’Union Africaine à travers une feuille de route élaborée et signée par le gouvernement centrafricain et des partenaires sous régionaux et l’organisation continentale. La démarche prévoit un dialogue inclusif pour apporter des solutions à la crise centrafricaine. Mais le caractère inclusif de ce dialogue fait débat depuis que les autorités ont souhaité que les discussions se tiennent entre l’exécutif et les groupes armés. L’exigence de l’URCA relative à la participation des victimes va au-delà des apports jusque-là enregistrés dans le cadre de cette exclusivité.