Après la pénurie du carburant dans les stations-services de Bangui et de l’intérieur du pays le mois de juin dernier, une manœuvre ourdie par les marcketteurs est actionnée pour replonger le pays dans une situation de crise en carburant et ce dans le but de provoquer un mécontentement généralisé de la population contre les autorités de la place.
La stratégie mise en place par ces troubles fête consiste à ralentir significativement le rythme d’approvisionnement du en stock des produits pétroliers afin de parvenir à une pénurie dans les prochains jours.
D’ailleurs il ressort dans nos investigations que les stocks en carburant au port pétrolier de Kolongo, sont en déca des prévisions ce qui présage déjà une pénurie qui se pointe à l’horizon.
Toujours dans nos investigations il est constaté que les magasins qui sont ouvert dans les différentes stations TOTAL rapportent gros car les divers produits que l’on retrouve dans ces lieux sont dans la plupart des cas frelatés et achetés à Douala pour être revendus au même prix des commerçants ordinaires de la place à Bangui.
Il revient donc au Gouvernement de veuillez sur ces manœuvres dilatoires qui visent à créer de nouvelles tensions dans le pays afin d’alimenter d’avantage la crise qui commence à tendre vers sa fin. Par ailleurs, il revient au Gouvernement d’appliquer strictement les textes en vigueur vis-à-vis de ces sociétés qui pourtant ont bénéficié et continuent de bénéficier de la largesse du Gouvernement.
Ce qui est sûr c’est le fait que le peuple centrafricain qui en a marre avec les turpitudes des ennemis de la république, reste sur sa garde et ne tardera pas à prendre ses responsabilités pour contrecarrer toutes les sinistres actions de ces fossoyeurs à l’exemple de TOTAL, TRADEX et SAR-POIL qui n’ont aucun plan d’investissement pour le pays.
Pendant que le Gouvernement se décarcasse pour la restaurer la sécurité dans certaines villes de l’intérieur du pays ces sociétés s’obstinent à ouvrir les stations-services dans ces villes où il y’a déjà la présence des Forces armées centrafricaines (FACA) les cas de Sibut, Dékoa, Bambari, Bangassou et Paoua.