Après les manifestations de certains agents des finances qui avaient décrié le fait de l’injustice qui a caractérisé la sélection des personnes qui devraient être intégrée dans la Fonction publique, c’est au tour de certains cadres et agents du Ministère des Affaires Etrangères de bouder la liste des intégrables.
Alors que l’on attendait voir les autorités de ce Département appliqué la liste de ceux-ci dont les noms étaient retenus en 2016, pour la cause suite à un travail d’une commission, il ressort c’est tout le contraire au grand dam des concernés qui sont systématiquement écartés.
Cette situation cause du tort et un sérieux problème surtout à ces compatriotes qui travaillent depuis plusieurs années dans les différentes représentations diplomatiques à l’extérieur du pays.
En effet, en date du 1er mars 2016, le Ministre des Affaires Etrangères d’alors avait saisi son homologue de la Fonction publique par une correspondance où était annexée la liste du personnel dudit Département proposé à l’intégration. Dans le même élan la Commission Permanente d’Evaluation et de Dotation des Emplois (CPDE) en sa séance du 3 mars 2016 a validé une liste des Cadres des Affaires Etrangères qui devraient être intégrés dans la Fonction publique.
Voilà qu’après le coup d’envoi de l’intégration dans la Fonction publique donné par le Gouvernement en cette année 2018, les voix s’élèvent du côté de ceux-là même du Ministère des Affaires Etrangères qui étaient déjà retenus à l’intégration selon les procédures pour décrier l’injustice du fait qu’ils ne se retrouvent plus sur la liste des intégrables par la seule faute des responsables de ce Département qui ont tout simplement fait fi de cette liste des intégrables de 2016.
Pis encore, c’est la situation de certains personnels des Affaires Etrangères qui travaillent depuis plus de dix (10) ans dans les représentations diplomatiques et qui attendent depuis fort longtemps cette intégration pour que leurs traitements répondent aux normes requises.
Il ressort que des plaintes de cette catégorie du personnel qui crie à l’injustice la similitude est avec le cas des agents en service dans le bloc finances, où le personnel considéré de stagiaire et de surcroit qui a passé plus de dix (10) années dans la boîte s’est vu également écarté sur la liste des intégrables au profit de la jeune promotion.
Cette injustice qui se développe aux Affaires Etrangères n’étonne personne quant on sait que ce Département fait partie des plus convoités de tous les régimes et que tous les dignitaires tiennent toujours à placer un des leurs à un quelconque poste de responsabilité aux Affaires Etrangères. N’est-pas là une pratique que l’on pensait à tort ou à raison être révolue avec le mot d’ordre de « Rupture » prôné par le Chef de l’Etat Faustin Archange Touadéra ?
Il revient donc au Chef du Gouvernement de veiller une fois de plus sur ce dossier de l’intégration dans la Fonction publique que l’on croyait enfin voir traité dans une certaine transparence comme l’ont fait savoir au grand les hautes autorités du pays, mais qui commence à devenir un véritable sujet à problème et qui créé de milliers de mécontents dans la société centrafricaine.