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Le vice-gouverneur de la BEAC salut la stabilisation de l’économie centrafricaine

Publié le jeudi 19 juillet 2018  |  Agence Centrafrique Presse
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© Autre presse par DR
Le siège de la BEAC à Ndjamena au Tchad
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Bangui – Le vice-gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC), Dieudonné Evoumékou, a présidé, jeudi 19 juillet 2018 à Bangui, la réunion trimestrielle du Comité monétaire, en présence du ministre des Finances et du Budget, Henri-Marie Dondra, des cadres de l’Economie et des opérateurs économiques.


Le vice-gouverneur, Dieudonné Evoumékou, a constaté que le taux de croissance de l'économie centrafricaine est de 4,2 %, nettement au-dessus de la moyenne mondiale et au-dessus de la moyenne de la sous-région.

« A ce niveau, nous avons pu constater avec satisfaction, il en est de même du secteur bancaire qui se porte bien », a-t-il ajouté.

« Il y a un ralentissement dans le domaine du crédit, à ce niveau il faut faire beaucoup attention à la qualité de contrepartie qu’on a en face », a relevé le vice-gouverneur de la BEAC.

Selon lui, la BEAC est en train de relever les défis concernant, entre autres la croissance, l’industrialisation, les réserves de changes, « et cela va prendre du temps».

A cet effet, il a souligné qu’il faut consolider un certain nombre d’actions qui ont été menées et continuent de l'être.

Dieudonné Evoumékou a conclu que la situation sécuritaire est préoccupante, donc c’est un facteur de ralentissement de la croissance.

Le ministre des Finances et du Budget, Henri-Marie Dondra, a souligné qu’en Centrafrique, «la situation économique à fin avril 2018 a été marquée par un regain d’activités dans les secteurs agricole, sylvicole minier et commercial suite à un retour progressif de la confiance des agents économiques.

« Cependant, l’activité a été atone dans le secteur secondaire durant la période sous revue, notamment au niveau des industries manufacturières et des sociétés de production d’électricité et d’eau », a poursuivi le membre du gouvernement.

Il convient de noter que c’est chaque trimestre que la Banque des Etats de l’Afrique Centrale contrôle le taux de croissance de chaque pays.


François Biongo / ACAP
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