La libération de Jean-Pierre Bemba en appel à la Cour pénale internationale continue de faire des vagues sur l’autre rive de l’Oubangi. En Centrafrique, beaucoup de voix se sont élevées pour condamner ce qu’elles considèrent comme un procès politique, mais d’autres estiment également que la RCA a une responsabilité et réclament que la Cour pénale spéciale corrige le travail de la CPI. Notre ami blogueur centrafricain Fleury Agou, résume ici l’opinion générale après le verdict.
Condamné en première instance à 18 ans de prison par la CPI pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, Jean-Pierre Bemba a été acquitté le 8 juin 2018 puis libéré quelques jours après. Ce verdict, qualifié de parodie, a fait réagir des Centrafricains et des ONG de défense des droits de l’Homme. Si c’est dans la presse que l’on a lu ou écouté les multiples condamnations ou salutations de la décision de la CPI, les réseaux sociaux, notamment Facebook, a été une plateforme prisée pour dénoncer et encourager la justice centrafricaine à corriger les failles de la Cour pénale internationale.... suite de l'article sur Autre presse