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Centrafrique : Le KNK de François Bozizé désapprouve le format du dialogue prôné par le gouvernement

Publié le samedi 21 juillet 2018  |  RJDH Centrafrique
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© Autre presse par DR
Centrafrique : des radiations dans le bureau politique du parti de François Bozizé (KNK)
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Aussitôt après l’adhésion de François Bozizé à l’initiative de l’Union Africaine pour la paix en Centrafrique, Bertin Béa secrétaire général du parti exige un dialogue inclusif et s’attaque à la ligne du gouvernement qui veut un dialogue exclusivement avec les groupes armés.

Le dialogue pour le KNK est d’une importante nécessité pour ce parti dans un contexte où selon ce parti allié de Touadera « est un Etat failli ». Ceci ne doit pas selon Bertin Béa occulter l’amnistie qui est essentielle pour la paix à l’exemple d’Algérie, d’Afrique du Sud et bien d’autres pays qui ont fait une expérience réussie de l’amnistie.

Mais si ce choix se heurte à la Constitution et aux recommandations du Forum National de Bangui, Bertin Béa prône quant à lui la justice transitionnelle du fait de l’absence de l’autorité de l’Etat à faire entendre raison aux groupes armés qui écument au moins 80% du territoire. « Nous sommes dans la capitale, les armes crépitent partout et personnes ne se lève pour demander pourquoi, loin de nous l’idée de mettre à perte et profit les victimes en parlant de l’amnistie, mais c’est une question d’évidence quel est ce juge instructeur qui peut mener des enquêtes pour une bonne justice aujourd’hui ? » S’interroge Bertin Bea, secrétaire général du KNK et député de Boali.

Face aux défis de ce dialogue, le KNK propose un dialogue en terre centrafricaine, présidé par un centrafricain pour la manifestation de la vérité et la sortie définitive de crise et qui selon l’entendement devrait prendre le temps qu’il faut, avec la participation de François Bozizé et Michel Djotodia.

Ce dialogue porté par l’Union Africaine est la demande du gouvernement au lendemain des pourparlers de San’t Egidio. En Centrafrique les partis politiques sont divisés sur l’amnistie demandée par le KNK. Le RDC y est favorable alors que l’URCA s’oppose à toute idée d’amnistie. La position de l’URCA converge avec celle des victimes et de la Constitution.
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