KOUANGO, (RJDH)—Une résurgence des incidents criminels et de violences entre les groupes armés a été enregistrée sur l’axe Kouango-Grimari depuis juin 2018. Ces incidents et violences ont occasionné un déplacement de la population, la suspension des activités de certaines organisations humanitaires ainsi que la limitation de l’accès et la libre circulation des biens et des personnes sur l’axe.
Tueries, enlèvements, braquages, pillages, extorsions de fonds et impositions de fonds sont des actes de criminalités enregistrés au quotidien sur l’axe Kouango-Grimari. Ces actes de violences sont attribués aux hommes de l’UPC d’Ali Daras depuis que leur présence est signalée dans la région de Kouango.
«Au village Lihoto situé à 68 km sur l’axe Kouango-Grimari, des affrontements violents ont opposé deux groupes armés rivaux le 20 Juillet dernier une situation ayant créé le déplacement des habitants vers les localités périphériques » a rapporté un document des acteurs humanitaires.
Toutefois, les acteurs humanitaires ont signalé l’exécution de trois personnes sur l’axe, « le 15 juillet dernier trois personnes ont été exécutées au village Goussiema à 10 km de Lihoto, axe Lihoto-Grimari, pour des raisons encore imprécises par les éléments d’un groupe armé. Une autre exécution sommaire avait eu lieu sur ce même axe par le même groupe armé », a témoigné une source locale.
L’axe Kouango-Grimari semble être un couloir dangereux empêchant ainsi une libre circulation. La coordination civilo-militaire de Bambari prévoit une prochaine réunion pour un suivi de la situation.