L’Afrique a de multiples défis sécuritaires dont le terrorisme, les rébellions armées et la piraterie maritime, a affirmé lundi à Lomé, Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union Africaine (UA), soulignant que ces maux ont notamment pour origine la mal gouvernance et le manque d’opportunités pour les jeunes.
« Nos défis sécuritaires sont le terrorisme, les rébellions armées, la piraterie maritime, la persistance du trafic tous genres, et la transhumance », a dit M. Mahamat à l’ouverture d’un Sommet conjoint de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), axé principalement sur la paix et la situation sécuritaire dans les deux sous-régions.
Parmi les facteurs engendrant les sécuritaires pour le continent, le président de la Commission de l’UA a indexé le changement climatique dont rétrécissement du lac Tchad et ensablement du Fleuve Niger, l’absence d’opportunités pour la jeunesse, le sentiment de marginalisation et la mal gouvernance.
« C’est pourquoi, il faut saluer la force multinationale mixte, le G5-Sahel, l’action contre la piraterie maritime qui sont l’expression d’une forte volonté politique », a dit Moussa Faki Mahamat, soulignant la nécessité de procéder à une approche holistique qui prend non seulement en compte l’aspect sécuritaire, mais aussi et surtout les causes sous-jacentes du terrorisme et des conflits.
Réunis une journée durant, les dirigeants des deux organisations sous-régionales se pencheront sur la situation sécuritaire de leurs espaces avant d’adopter une déclaration définissant une approche commune sur la paix, la sécurité, la stabilité et la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent.
Lors d’une session à huis clos, ils examineront également le rapport de la réunion des ministres des Etats membres de la CEEAC et de la CEDEAO sur la paix, la sécurité, la stabilité et le lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent.