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Ouverture à Bangui d’un atelier pour accélérer l’accès du traitement aux antirétroviraux en RCA

Publié le vendredi 3 aout 2018  |  Agence Centrafrique Presse
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© Autre presse par DR
Le Premier-Ministre Simplice-Mathieu Sarandji, représentant personnel du Président Touadéra
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Bangui,(ACAP)- Le Premier-ministre, Simplice-Mathieu Sarandji, Premier vice-président du Comité national de lutte contre le VIH/sida (CNLS), a ouvert, jeudi 2 août 2018 à Bangui, les travaux de l’atelier d’examen de la mise en œuvre du plan de rattrapage pour accélérer l’accès au traitement antirétroviral (ARV) en République Centrafricaine.

Le but de cet atelier est d’identifier avec précision les progrès et les difficultés dans la mise en œuvre du plan de rattrapage de 2017 à juillet 2018 et déterminer un cadre d’interventions urgentes de juillet à décembre 2018 avec des cibles précises.

Simplice-Mathieu Sarandji a expliqué qu’il se réjouit d’être parmi les participants de cet atelier afin de réfléchir sur les conditions de la mise en œuvre du plan de rattrapage pour accélérer l’accès au traitement de l’antirétroviral des personnes vivant avec le VIH/sida en République Centrafricaine, 18 mois après l’élaboration de ce plan.

Il a souligné que la RCA demeure parmi les pays les plus affectés par l’épidémie du VIH en Afrique de l’ouest et du centre et que la prévalence du VIH chez les sujets de 13 à 49 ans était estimée à 4,5% en 2017 chez les femmes et 3,3% chez les hommes.

Le gouvernement et les partenaires doivent se mobiliser pour rendre efficace la coordination de la réponse au VIH et faire de la supervision une action efficiente pour redynamiser et renforcer certaines formations sanitaires à la traîne en vue d’un passage réel à l’échelle, a-t-il indiqué.

Il a aussi indiqué que lors de la réunion du bureau du CNLS élargie aux partenaires, au mois de mars dernier, le Président Faustin-Archange Touadéra, en sa qualité de président du CNLS, avait instruit le ministre des Finances et du Budget de mobiliser des ressources déjà programmées dans la loi de finances pour l’achat des intrants nécessaires à la lutte contre le VIH et la réalisation des activités de prévention dans les différents ministères.

"Fort de la ferme volonté exprimée par le Chef de l’Etat, le gouvernement fera des efforts pour augmenter la ligne budgétaire au titre de l’exercice budgétaire 2019, pour permettre l’achat des ARV afin de prendre en charge 5.000 personnes vivant avec le VIIH", a-t-il poursuivi.

Le Chef du gouvernement a engagé le ministre de la Santé et les partenaires traditionnels dudit ministère à produire, d’ici un mois, un plan de prévention incluant la problématique de la santé sexuelle et reproductive, de la santé maternelle/ infantile et de l’action civilo-militaire.

Le ministre de la Santé et de la Population, Pierre Somsé, le directeur pays de l’ONUSIDA, Patrick-Michael Deba, et le Coordonateur du CNLS, Dr Wilfried-Sylvain Nambéi, ont axé leurs interventions sur les stratégies à mettre en place afin que d’ici l’horizon 2030, 120. 000 personnes puissent avoir accès au traitement à l’ARV contre 34.000 personnes actuellement.

Il convient de rappeler que les villes concernées par ce plan de rattrapage sont Bangui, Bimbo, Paoua, Carnot, Berberati et Bambari.

Etienne Vikoma/ACAP
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