Le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra a réitéré lundi une déclaration faite samedi dernier par le service des ressources humaines de l'armée visant à recruter ce mois-ci 1023 nouveaux soldats.
Lors d'une conférence de presse samedi dernier, la directrice générale des ressources humaines de l'armée, Léa-Ghislaine Yangongo, avait annoncé une vaste campagne nationale de recrutement de nouveaux soldats suivant deux pôles : un recrutement ciblé, concernant des compétences spécifiques, et une intégration de masse.
Mme Yangongo avait mis en avant des critères pour ceux qui désirent faire carrière dans l'armée de l'air. Ce sont notamment la nationalité centrafricaine, l'âge variant entre 18 et 25 ans, le niveau d'études pour faciliter spécialisations, enfin, un casier judiciaire vierge justifiant que le candidat n'a jamais fait l'objet d'une condamnation.
Profitant samedi d'une cérémonie de fin de formation de 500 ex-combattants, entièrement formés par des instructeurs russes, M. Touadéra avait déclaré qu'il était en train de mettre en place une armée qui n'aura pas vocation de faire la guerre à d'autres Centrafricains mais que "tous les pays ont besoin des forces de défense pour assurer la protection des populations et l'intégrité du territoire".
Les militaires qui viennent de parachever leur formation samedi dernier, d'abord avec la mission européenne de formation des militaires centrafricains (EUTM/RCA) puis avec les instructeurs russes sont issus du rang des ex-rebelles ayant bénéficié du DDR-pilote (Désarmement, démobilisation et réintégration des ex-combattants) lancé par M. Touadéra fin août 2017.