Bangui (Centrafrique) De notre correspondant : Bouba Bertrand - - Le projet de Désarmement, démobilisation, réinsertion et réintégration (DDRR) débutera en septembre prochain dans la région ouest de la Centrafrique avec la participation de sept groupes armés sur les 14 recensés officiellement dans le pays, rapporte un communiqué rendu public jeudi matin.
Selon le communiqué signé par la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) et la Coordination générale de l’Unité d’exécution du Programme national de désarmement, démobilisation, réintégration, rapatriement (UEPNDDRR), « l’appui de la MINUSCA au processus du DDRR va être exercé pendant la phase de désarmement et de démobilisation et se conjuguera de trois manières : appui sécuritaire, conjointement avec les forces de sécurité intérieure, aux opérations de désarmement, puis l’escorte des équipes mobiles de désarmement, appui logistique sous forme de transport et appui budgétaire ».
La MINUSCA, note le communiqué, « prendra également en charge la courte phase de réinsertion, qui est différent de la réintégration et qui consistera en un cursus donné au combattant démobilisé sur l’éducation civique, la vie en société et la cohésion sociale ».
Par ailleurs, la coordination générale de l’UEPNDDRR souligne qu’il est attendu des sept groupes armés qui vont prendre part au DDRR « la remise volontaire de la liste de leurs éléments, la remise de tout matériel militaire en leur possession, le désarmement total de leur groupe et la dissolution du groupe et éventuellement la lutte politique à travers les élections ».
En attendant le démarrage du processus, l’UEPNDDRR mène depuis le mois de juillet dernier une campagne de sensibilisation vis-à-vis des institutions et ensuite envers les partenaires.
« Nous poursuivons également, souligne le communiqué, des consultations avec les autres groupes armés pour se joindre à cette option qui est volontaire de nature et vise à restaurer l’autorité de l’Etat ».