Bangui - Le Directeur de Cabinet au ministère de l’Elevage et de la Santé animale, Emmanuel Namkoïssé, a présidé, jeudi 16 août à Bangui, l’atelier de validation du projet "prévalence des mouches tsé-tsé dans les zones d’élevage de la République Centrafricaine" (TCP/CAF/3605).
Le but de cet atelier est de valider la nouvelle cartographie de répartition des glossines puisque les données existantes datent de 1960 et il s’avère important de les réactualiser, a expliqué Emmanuel Namkoïssé.
Les glossines sont présentes sur toute l’étendue du territoire national et représentent un plus grand danger pour la santé animale et même des hommes, a-t-il souligné.
Il a rappelé que c’est important d’établir une nouvelle cartographie des glossines en vue de proposer une stratégie adaptée pour lutter contre les trypanosomoses animales qui occasionnent des pertes importantes dans les cheptels et rendent impossibles l’élevage des bovins dans certaines zones de notre pays.
Emmanuel Namkoïssé a remercié le Fonds des Nations-Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) qui ne cesse de soutenir le secteur agro-pastoral en Centrafrique afin de participer valablement à la sécurité alimentaire de la population et d’ouvrir de nouvelles perspectives pour les jeunes désœuvrés.
"J’en appelle donc à une participation active des uns et des autres afin de permettre à la République Centrafricaine de continuer à préserver son cheptel en vue de répondre aux attentes des consommateurs", a-t-il souligné.
Le Représentant de la FAO, Alexandre Scaglia, a, quant à lui, noté que cette stratégie efficace qu’ils vont valider contre la mouche tsé-tsé est essentielle car elle sera l’élément décisif du futur plaidoyer commun Gouvernement/FAO afin d’obtenir les appuis financiers nécessaires.
Il a assuré le gouvernement centrafricain du soutient de son institution qui mène une lutte implacable contre la mouche tsé-tsé qui continue de réduire considérablement les productions animales sur environ huit millions de kilomètre-carrés en Afrique.
Il convient de rappeler que l’amélioration de l’état sanitaire des animaux est une condition indispensable pour assurer la productivité des troupeaux et la sécurité alimentaire des populations en République Centrafricaine.